Comment être informé des passages de Prevent'TIMM et prendre RDV ?
L’arrivée de Prévent’TIMM est annoncée via :
- Le site internet prevent-timm.fr ;
- L’affichage dans les communes de passages (mairies, Panneau Pocket, sites internets, …) ;
- Les professionnels de santé (cabinets médicaux, pharmacies, …) ;
- Les réseaux sociaux ;
- Les campagnes d’appels assurées par le régime général de l’assurance maladie ainsi que par la MSA.
Prévent'TIMM est-il accessible aux personnes à mobilité réduite ?
Oui ! La configuration est conforme aux normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
FAQ sur le dépistage du cancer du sein
Comment se passe l’examen de mammographie dans le Prévent'TIMM ?
Prevent’TIMM est un cabinet de radiologie itinérant ne proposant que de la mammographie. Il est complémentaire aux cabinets de radiologie conventionnels. Il satisfait aux mêmes exigences d’hygiène et de sécurité que les cabinets de radiologie (radioprotection).
En revanche, il n’y a pas de radiologue à bord. Les clichés sont lus à distance via un service de télé-interprétation. Par conséquent, les résultats ne seront pas disponibles immédiatement, mais différés de quelques jours.
Pourquoi un examen tous les 2 ans ?
Les études scientifiques ont démontré que l’intervalle de 2 ans offre l’avantage de détecter précocement les cancers, tout en réduisant le risque de développer des cancers entre deux mammographies (cancers de l’intervalle) ou causés par une exposition trop fréquente des seins aux rayons X (cancers radio-induits).
Pourquoi le dépistage organisé ne s’adresse-t-il qu’aux femmes de 50 à 74 ans ?
Les autorités sanitaires ont souligné que 54 % des cas de cancer du sein étaient diagnostiqués chez des femmes âgées de 50 à 74 ans, tandis que 24 % l’étaient après l’âge de 74 ans. Une femme de 50 à 74 ans est donc considérée comme étant « à risque moyen ».
La Haute Autorité de Santé (HAS) se penche sur la possibilité d’étendre la tranche d’âge à couvrir, allant de 40 à 50 ans et jusqu’à 79 ans.
Existe-t-il des « faux négatifs » ou des « faux positifs » ?
Oui, cela arrive, mais c’est rare.
Faux négatif
Un résultat négatif indique qu’aucune anomalie n’a été détectée. Or une anomalie, voire un cancer, peut ne pas avoir été repérée. Il s’agit alors d’un résultat « faux négatif ».
La double lecture des clichés de la mammographie permet de réduire considérablement ce risque.
Faux positif
Un résultat positif indique la présence d’une anomalie. Dans la plupart des cas, il se révèle que l’anomalie découverte est bénigne et qu’il ne s’agit pas d’un cancer. On parle alors d’un résultat “faux positif”.
Pourquoi on me demande des examens complémentaires ?
Des examens complémentaires, tels que l’agrandissement du cliché mammaire, l’échographie ou la biopsie, peuvent être effectués pour affiner les résultats de la première ou de la deuxième lecture de votre mammographie. Ne vous inquiétez pas, un examen complémentaire ne signifie pas systématiquement un cancer.
Ces examens sont couverts par votre caisse d’assurance maladie selon les conditions habituelles de remboursement.
Une anomalie est détectée, c’est grave ?
Pas forcément !
La détection d’une anomalie, à la première ou à la deuxième lecture, concerne 90 femmes sur 1 000.
Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas d’un cancer mais d’une anomalie bénigne (kyste, microcalcifications ou autre) ou très probablement bénigne, pour laquelle une surveillance à court terme et adaptée pourra être proposée. Il peut aussi s’agir d’une anomalie indéterminée ou suspecte, nécessitant d’autres examens ; la conclusion la plus fréquente est qu’il n’y a pas de cancer.
Toutefois, chez 7 femmes sur 1 000, un cancer peut être diagnostiqué : chacune d’elles sera alors orientée par son médecin vers une équipe pluridisciplinaire spécialisée en cancérologie pour un accompagnement personnalisé, dont un appui psychologique.
FAQ sur le dépistage du cancer du col de l’utérus
Pourquoi se faire dépister ?
Le cancer du col de l’utérus est causé par des infections persistantes au virus HPV (papillomavirus humain). Grâce au dépistage, les lésions précancéreuses peuvent être détectées et traitées avant qu’elles n’évoluent en cancer.
Qui est concerné par le dépistage ?
Toutes les femmes de 25 à 65 ans.
Y compris celles vaccinées contre le HPV (le vaccin ne protège pas contre tous les types de virus).
À quelle fréquence dois-je faire le test ?
🔹 De 25 à 29 ans → Un frottis cervico-utérin (prélèvement vaginal) tous les 3 ans, après 2 premiers tests normaux à 1 an d’intervalle.
🔹 De 30 à 65 ans → Un test HPV tous les 5 ans.
Comment se déroule le test de dépistage ?
1️⃣ Un professionnel de santé (médecin, sage-femme, infirmier formé) réalise un prélèvement indolore au niveau du col de l’utérus.
2️⃣ L’échantillon est envoyé en laboratoire pour analyse.
3️⃣ Vous recevez vos résultats sous 3 semaines.
Que signifient les résultats du test ?
Test normal : Aucune anomalie détectée. Vous ferez le prochain test selon les recommandations d’âge.
Test anormal : Cela ne signifie pas forcément un cancer, mais un suivi complémentaire sera nécessaire (nouveau frottis ou colposcopie).
J’ai des symptômes (douleurs, saignements, pertes inhabituelles), dois-je attendre le dépistage ?
Non ! Si vous avez des symptômes inhabituels, consultez immédiatement un professionnel de santé.